L’échographie au point de service de la veine cave inférieure (IVC) est couramment utilisée pour identifier, entre autres, l’état du volume. L’imagerie doit être effectuée systématiquement pour assurer la répétabilité. Ce manuscrit passe en revue les méthodes et les pièges de l’examen échographique IVC.
Au cours des dernières décennies, les cliniciens ont intégré plusieurs applications de l’échographie diagnostique au point de service (POCUS) dans la prise de décision médicale. Parmi les applications de POCUS, l’imagerie de la veine cave inférieure (IVC) est pratiquée par une grande variété de spécialités, telles que la néphrologie, la médecine d’urgence, la médecine interne, les soins intensifs, l’anesthésiologie, la pneumologie et la cardiologie. Bien que chaque spécialité utilise les données IVC de manière légèrement différente, la plupart des spécialités médicales, au minimum, tentent d’utiliser les données IVC pour faire des prédictions sur l’état du volume intravasculaire. Bien que la relation entre les données échographiques IVC et l’état du volume intravasculaire soit complexe et dépend fortement du contexte, tous les cliniciens devraient collecter les données échographiques de manière standardisée pour assurer la répétabilité. Cet article décrit l’acquisition d’images IVC standardisées, y compris le positionnement du patient, la sélection des transducteurs, le placement de la sonde, l’optimisation de l’image, ainsi que les pièges et les limites de l’imagerie échographique IVC. Cet article décrit également la vue antérieure à grand axe IVC couramment pratiquée et trois autres vues de l’IVC qui peuvent chacune fournir des informations diagnostiques utiles lorsque la vue antérieure à grand axe est difficile à obtenir ou à interpréter.
Au cours des dernières décennies, l’accessibilité de l’échographie au point de service (POCUS) a considérablement augmenté. Les fournisseurs de toutes les disciplines médicales peuvent désormais intégrer POCUS dans leurs examens au chevet du patient et identifier plus facilement les contributeurs importants à l’état des patients1. Par exemple, dans les établissements de soins actifs, l’un des domaines d’intérêt les plus importants est l’évaluation et la gestion de l’état du volume2. Une réanimation liquidienne inadéquate peut entraîner une hypoperfusion tissulaire, un dysfonctionnement des organes terminaux et de graves anomalies acido-basiques. Cependant, une administration de liquide trop zélée est associée à une aggravation de la mortalité3. La détermination de l’état volumique a principalement été réalisée en combinant les résultats de l’examen physique et les mesures hémodynamiques dynamiques, y compris la variation de la pression du pouls, la pression veineuse centrale et / ou les défis hydriques via des tests passifs de levée des jambes ou des bolus de liquide intraveineux4. Avec la disponibilité croissante des dispositifs POCUS, certains fournisseurs cherchent à utiliser l’imagerie par ultrasons pour compléter ces mesures5. L’évaluation échographique de la dimension antéro-postérieure de l’IVC et le changement respirophasique de cette dimension peuvent aider à évaluer la pression auriculaire droite et, éventuellement, l’état volumique intravasculaire 6,7,8,9.
Notamment, cependant, la relation entre les paramètres IVC (c.-à-d. la taille et le changement respirophasique) et la réactivité volumique est faussée dans de nombreuses situations courantes, y compris, mais sans s’y limiter, les suivantes: (1) les patients ventilés passivement recevant soit une pression expiratoire positive élevée (PEP) ou de faibles volumes courants; (2) des patients respirant spontanément faisant un effort respiratoire faible ou important; (3) hyperinflation pulmonaire; (4) conditions altérant le retour veineux (p. ex. dysfonction ventriculaire droite, pneumothorax de tension, tamponnade cardiaque, etc.); et (5) augmentation de la pression abdominale10.
Bien que l’utilité de l’échographie IVC en tant que mesure autonome pour évaluer l’état du volume intravasculaire soit débattue 5,10,11,12, il n’y a pas de débat sur le fait que son utilisation comme outil de diagnostic nécessite une imagerie de manière standardisée et la capacité d’utiliser des vues alternatives lorsqu’un seul point de vue s’avère inadéquat 2 . À cette fin, ce manuscrit définit les quatre vues échographiques de l’IVC, illustre les pièges échographiques courants et comment les éviter, et fournit des exemples d’états échographiques typiques et extrêmes de l’IVC. Il existe quatre vues dans lesquelles l’IVC peut être visualisée de manière adéquate par échographie transabdominale: axe court antérieur, axe long antérieur, axe long latéral droit et axe court latéral droit. Le protocole ci-dessous décrit une méthode standardisée d’acquisition d’images.
Même lorsqu’elles sont correctement imagées, les informations recueillies à partir de l’IVC ne devraient pas être le seul point de données utilisé pour guider le traitement. La même taille IVC et les mêmes changements respiratoires peuvent être observés dans les états normaux et dans les conditions pathologiques. Par conséquent, le contexte clinique est d’une importance cruciale pour guider la façon d’interpréter les données IVC. De plus, lorsqu’on utilise l’échographie pour évaluer l’état…
The authors have nothing to disclose.
Les auteurs n’ont aucune reconnaissance.
Edge 1 ultrasound machine | SonoSite | n/a | Used to obtain all adequate and inadequate images/clips |